Pharmacovigilance, cosmétovigilance, matériovigilance, nutrivigilance… Les vigilances sanitaires sont en plein essor. Une surveillance de plus en plus rigoureuse s'applique à tous les produits concernant la santé.
L’Europe, moteur du changement. Les crises sanitaires répétées ont renforcé en Europe la non‑acceptabilité du risque. Le parlement européen a rationalisé le processus décisionnel sur les questions de sécurité des produits de santé, en garantissant l’application des mesures sur l’ensemble du territoire communautaire.
Renforcer les vigilances et mieux les coordonner. Le nouveau système permet une identification rapide des problèmes de sécurité, et une communication efficace vers les acteurs concernés. Il renforce la coopération dans l’évaluation des risques liés à l’utilisation des produits de santé, et facilite la prise de décision. La mutualisation de l’information est améliorée.
La déclaration des effets indésirables a été uniformisée, et on se concentre désormais sur les produits récents ou à risque. La vigilance a été élargie à l’ensemble des effets indésirables, quelles que soient les conditions d’utilisation du produit de santé (mésusages, erreurs, abus, surdosages…). La participation des usagers est sollicitée.
Les décisions européennes s’imposent à tous les États membres, et l’accent a été mis sur la transparence et la communication.
Un travail de spécialiste. Cette récente évolution n’est que la continuation d’un processus entamé de longue date, qui a conduit les fabricants à considérer la vigilance sanitaire comme un métier à part entière. Ils doivent s’appuyer sur de véritables spécialistes, en allant parfois jusqu’à leur transférer intégralement ce domaine de compétence. Les dernières décennies ont ainsi vu l’émergence de nouveaux acteurs, plus à même de suivre les constantes évolutions de la législation.
Vigipharm remplit ce rôle depuis près de 20 ans.
Caroline Navarre, présidente